Le Mémorial de Sainte-Hélène : un récit qui «inspire autant qu’il interroge»

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Entretien oral avec Pierre Branda, directeur scientifique de la Fondation Napoléon, et Charles-Éloi Vial, conservateur des bibliothèques au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France.


La légende de Napoléon Bonaparte aurait-elle été la même sans le Mémorial de Sainte-Hélène ? Probablement pas. Ce récit, entre le roman et le témoignage historique, a été un grand succès d’édition dès sa première publication en 1823. Derrière le manuscrit, un homme, fidèle compagnon de l’empereur : Emmanuel de Las Cases. Descendant d’un seigneur espagnol, il choisit d’abord la Marine pour accomplir sa carrière d’officier, avant de devenir Conseiller d’État. Il accompagne l’Empereur durant son exil sur l’île de Sainte-Hélène de 1815 à 1816. Une courte période durant laquelle il recueille les souvenirs et les réflexions de Napoléon Bonaparte. Bible des napoléonistes et des bonapartistes au XIXᵉ siècle, le Mémorial de Sainte-Hélène continue aujourd’hui de fasciner, mais est également un document historique « que l’on peut critiquer et interpréter ». Pierre Branda, directeur scientifique de la Fondation Napoléon, et Charles-Éloi Vial, conservateur des bibliothèques au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France, racontent les coulisses de l’écriture de cet ouvrage. Un podcast à retrouver sur Canal Académies

Crédits image :  Arrivée de Bonaparte à l’île Sainte-Hélène, gravure de Louis-Yves Queverdo, 1815 © Gallica / BNF

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