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Une seule photographie montre Alexandra David-Neel (1868-1969) à Lhassa : assise sur le sol devant le palais du Potala, vêtue d’une tunique de bure à capuche, le visage noirci. Elle est maigre, sale, épuisée, méconnaissable ; si loin de l’élégante voyageuse en robe de mousseline et chapeau blanc arrivé en Inde treize ans auparavant. Celle qui voyageait en chaise à porteurs avec serviteurs, chevaux et yaks vient de parcourir deux mille kilomètres à pied du Sichuan à Lhassa, en plein hiver, avec le jeune Yongden. Alexandra était inconnue lorsqu’elle était partie en Asie en 1911. Le récit de son exploit aujourd’hui centenaire a connu un succès immédiat en Europe et aux États Unis et contribué à créer le mythe d’un Tibet magique qui fascine les Occidentaux.

Par Laure Dominique Agniel, auteure et réalisatrice, biographe d’Alexandra David-Neel
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GALERIE

Alexandra David-Neel et Aphur Yongden au Tibet septentrional, 1921 © Maison Alexandra David-Neel
Alexandra David-Neel avec Sidkeong Tulku, Yongden, Silacara et Sikkim, 1914 © Maison Alexandra David-Neel
Alexandra David-Neel à Toulon, 1925-1928 © Maison Alexandra David-Neel
Chine, fin 1937-début 1938 © Maison Alexandra David-Neel
Camp Sikkim, 1912 © Maison Alexandra David-Neel
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