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« Je ne me plaisais qu’au milieu de ces bêtes, je les étudiais avec passion dans leurs mœurs. Une chose que j’observais avec un intérêt spécial, c’était l’expression de leur regard : l’œil n’est-il pas le miroir de l’âme pour toutes les créatures vivantes ; n’est-ce pas là que se peignent les volontés, les sensations des êtres auxquels la nature n’a pas donné d’autre moyen d’exprimer leur pensée. » Ainsi s’exprimait Rosa Bonheur, qui renouvela au XIXe siècle le genre de la peinture animalière, et dont le talent précoce fut étroitement lié à une farouche volonté d’indépendance. Le bicentenaire de sa naissance est l’occasion de redécouvrir une artiste célèbre en son temps, et dont le rapport au vivant rejoint, singulièrement, les préoccupations de notre époque.

Par Sandra Buratti-Hasan, conservatrice du patrimoine, directrice adjointe du musée des Beaux-Arts de Bordeaux
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GALERIE

Rosa Bonheur, Lapins, 1840, Huile sur toile, 54x65cm
Rosa Bonheur, Un taureau beuglant, 1847, Sculpture de bronze à patine brune, 15x21x10cm
Rosa Bonheur, La Foulaison du blé en Camargue, 1864-1899, Huile sur toile, 313x651cm
Rosa Bonheur, Tête de chien, 1869, Fusain pastel et craie blanche sur papier bleu, 530x420cm
Rosa Bonheur, La neige à l’orée du bois, XIXᵉ siècle, Huile sur toile, 34,2x26,2cm
Rosa Bonheur, Etude de renard, XIXᵉ siècle, Huile sur toile, 73x88cm
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