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Le 1er avril 1822, la Société asiatique tenait la première séance de son histoire. Sa fondation s’inscrit dans un contexte d’intérêt croissant pour des civilisations que l’Occident découvrait alors avec passion. Déchiffrement d’écritures, études de monuments, comparaison des langues : le mouvement d’enthousiasme suscité par les premières conquêtes de l’orientalisme scientifique a donné une impulsion qui ne s’est jamais démentie. Depuis deux siècles, cette société savante permet aux historiens, linguistes, archéologues, historiens de l’art travaillant sur l’Asie de partager leurs recherches et de susciter des travaux d’érudition. La Société asiatique, qui travaille en liens étroits avec l’Académie des inscriptions et belles-lettres, a son siège à l’Institut de France.

Par Jean-Michel MOUTON, Vice-président de la Société asiatique, Correspondant de l’Académie des inscriptions et belles-lettres
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Lettre de noblesse sino-mandchoue datée du 29 du IIe mois (23 mars) 1735. Texte chinois et mandchou.
Page d’unKalpasūtra illustré. Manuscrit sur papier. XVe-XVIe siècles (?). Belle écriture nāgarī jaina, de type pr¢ṣṭhamātra, proche de la calligraphie. Langues : prakrit ardhamāgadhī (partie centrale) et sanskrit (marges).
Carte extraite du Dai Nihon yochi benran (Atlas complet du grand Japon), par Yamazaki Yoshimoto, Kyôto, 1834. Ouvrage xylographique composé de 2 fascicules en accordéon, respectivement constitués de 41 et 35 cartes imprimées en couleurs sur double page.
Planche de l’édition originale du Kaitai shinsho (Le nouveau livre d’anatomie), traduit du hollandais en kanbun 漢文 (sino-japonais) par Sugita Genpaku Edo (ancien nom de Tokyo), 1774.
Frontispice des Réflexions sur l’origine, l’histoire et la succession des anciens peuples, d’Étienne Fourmont, Paris, De Bure, 1747 (seconde édition).
Frontispice des Voyages du Chevalier Chardin en Perse et autres lieux de l’Orient, Amsterdam, 1735 (2 vol.).
Illustration tirée des Voyages du Chevalier Chardin en Perse et autres lieux de l’Orient. Nouvelle édition augmentée du Couronnement de Soliman III. & d’un grand nombre de passages tirés du manuscrit de l’auteur, qui ne se trouvent point dans les éditions précédentes.
Frontispice du Journal de Thomas Roe (Journael Van de Reyse ghedaen door den Ed. Heer en Ridder Sr. Thomas Roe, Ambassadeur van sijn Coninckliijke Maejesteyt van Groot Brittanje. Amsterdam, 1656)
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