Proust, sociologue de la Belle Époque

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Entretien oral avec Éric Mension-Rigau, professeur d'histoire sociale et culturelle à l'université Paris-Sorbonne


Un regard acéré sur des élites en recomposition

 

Proust a observé, décrit et souvent moqué les mœurs étranges des gens du monde qui le fascinent. Son œuvre raconte les rituels de la haute société au tournant des XIXᵉ et XXᵉ siècles : les bals, les courses, les salons, les séjours sur la côte normande. Dans ce milieu fermé, mais en recomposition, les aristocrates croisent les grands bourgeois et les ambitieux pour donner lieu à de subtiles classifications. C’est le destin de la duchesse de Guermantes ou de la famille Verdurin, de madame Swann ou de monsieur Legrandin. À quelle réalité historique ces personnages correspondent-ils ? Que nous disent-il des élites de leur temps ? Nous sommes en compagnie d’Éric Mension-Rigau, professeur d’histoire à Sorbonne Université, et de Caroline Garde-Lebreton, agrégée de lettres et chargée de mission pour France Mémoire.

À lire :

Éric Mension-Rigau, Enquête sur la noblesse, Paris, Perrin, 2019

Éric Mension-Rigau, Singulière noblesse, Paris, Fayard, 2015

Crédits photos : 

Illustration de l’article :

Bannière : Portrait de la comtesse Greffulhe, par Nadar, 1896  © Paris Musées/Musée Galliera, Musée de la mode de la Ville de Paris

Bas de page : Éric Mension-Rigau © Collection privée

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