Les sports de démonstrations

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Article d’Éric Monnin, vice-président de l'université de Franche-Comté à l’Olympisme


Le Comité d’organisation peut organiser des démonstrations de deux sports ne figurant pas au programme.

Comme l’exige le dernier règlement voté au Congrès de Lausanne en 1921 par le CIO, l’article VI stipule qu’un sport national et un sport étranger au pays organisateur doivent être présentés.

Le comité exécutif de Paris 1924 décide d’organiser :

  • la pelote basque (sport national français) : le site du Fronton de Paris à Boulogne est retenu. 4148 personnes assistent du 21 au 24 juillet aux matchs qui opposent la France à l’Espagne ;
  • le canoë canadien (sport national d’un pays étranger) : Les démonstrations sont réalisées avec un, deux et quatre rameurs du 13 au 15 juillet.

À cela se sont ajoutés avec la validation du CIO :

  • les Jeux de l’enfance : sous la direction de Louis C. Schoeder, secrétaire du Comité de Paris de Young Men’s Christian Association (YMCA) se tiennent dans le Stade de Colombes du 18 au 20 juillet des Jeux de relais, démonstrations de jeux de ballons, matchs de basket-ball, de volley-ball, de cage-ball, etc. « La démonstration des Jeux de l’Enfance, incorporée au programme des Jeux de la VIII” Olympiade, avait pour but de mieux faire connaître les Jeux qui méritent tout particulière d’être pratiqués par la jeunesse des écoles, dans le but d’améliorer et de développer la constitution physique des enfants et d’atteindre au parfait équilibre entre les facultés physiques morales et intellectuelles » (Rapport officiel de la VIIIe Olympiade, vol. 1, p. 627) ;
  • la Boxe française et de canne (sport national français) : Charles Charlemont, en tant que maître d’armes et entraineur, est en charge de programmer et d’organiser les assauts le samedi 19 juillet.

Crédits images :

William Alexander Smith, v. 1920, vainqueur de la compétition des poids coqs © Wikimedia Commons 

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