Le rêve américain : 1907-1922 (2/7)
RETOUR AU DOSSIERAvec Clara Auclair, docteure en études culturelles et visuelles et spécialiste de l’histoire du cinéma des premiers temps
Une émission de France Mémoire et Canal Académies
Méconnue, oubliée et même spoliée pour certains, la réalisatrice Alice Guy est à l’origine d’une filmographie de plus de 600 courts et longs-métrages, commencée aux tous premiers temps du cinéma muet. Qui était cette femme ? Quel rôle a-t-elle joué dans l’histoire du septième art ? Quelle est la place qui lui revient dans la mémoire collective ?
En sept épisodes, cette série brosse un portrait kaléidoscopique de celle qui participa, comme Méliès et les frères Lumière, à l’invention d’un art nouveau. De ses débuts dans la maison Gaumont jusqu’à sa redécouverte récente, plusieurs facettes de sa vie sont commentées par un panel de spécialistes : trois historiennes, des cinéastes, une conservatrice de la Cinémathèque, et les co-auteurs du roman graphique Alice Guy.
Cette série vous est proposée par France Mémoire, pour les 150 ans de la naissance d’Alice Guy.
Alors qu’elle est déjà au sommet de son art et de sa gloire en France, Alice Guy part pour les États-Unis en 1907. Elle suit son mari Herbert Blaché, envoyé à Cleveland pour promouvoir le nouvel appareil de Gaumont : le chronophone. Si cette mission n’obtient pas les résultats escomptés, Alice Guy rencontre le succès en créant en 1910 sa propre société de production : la Solax. La réalisatrice touche à tous les genres : mélodrame, comédie, western, etc. Cependant, le rêve américain d’Alice Guy ne va pas durer… Clara Auclair, docteure en études culturelles et visuelles, spécialiste de l’histoire du cinéma des premiers temps, dresse le bilan de cette période de la carrière d’Alice Guy.
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Illustration de l’article : Alice Guy à cheval, aux Etats-Unis © Collection des photographies de la Cinémathèque française