Création du dépôt des cartes, plans et journaux de la marine

En créant le Dépôt des cartes, plans et journaux de la marine le 19 novembre 1720, la France est le premier État à se doter d’un service hydrographique national. Chargé d’abord de rassembler l’ensemble des cartes et documents utiles à la navigation, le Dépôt entreprend de produire ses propres cartes marines et bénéficie du monopole de cette production dès 1773. Il faut attendre 2000 pour que la responsabilité des États en matière d’hydrographie soit formalisée au niveau international, avec l’entrée en vigueur d’une nouvelle rédaction du chapitre sur la sécurité de la navigation de la convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer. Devenu Service hydrographique de la marine en 1886 puis Service hydrographique et océanographique de la marine (Shom) en 1971, le service hydrographique français continue, trois cents ans plus tard, d’être au service de la sécurité de la navigation, mais il a étendu son activité au soutien de tous les usagers de la mer. Opérateur public pour l’information géographique maritime et littorale de référence, il a pour mission de connaître et de décrire l’environnement physique marin dans ses relations avec l’atmosphère, avec les fonds marins et les zones littorales, d’en prévoir l’évolution et d’assurer la diffusion des informations correspondantes.

Crédits photos

Illustration de la plage d’accueil :  Symbole du Dépôt Général des Cartes et Plans de la Marine et des Colonies 1818 © Commons.wikimedia. 

Illustration du chapô :  Carte de la rade de Brest de de la presqu’ile de Crozon en 1779, dépot des Cartes et plans de la Marine© Commons.wikimedia.