Quand les incendies transforment Paris

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Entretien oral avec Hélène Lewandowski, l’historienne de l’architecture


Le 28 mai 1871, l’expérience de la Commune prend fin. Les derniers insurgés sont fusillés à Belleville. La capitale offre un paysage de décombres encore fumants. Près d’un millier de bâtiments ont été endommagés ou détruits. Les immeubles situés près des barricades ont particulièrement souffert. La colonne de la place Vendôme est à terre. Certains monuments emblématiques ont brûlé : des gares, des ministères, des manufactures… L’Hôtel de Ville et le Palais des Tuileries sont réduits en cendres. Les incendies ont été spectaculaires. Ils laissent des ruines qui fascinent les contemporains et offrent au nouveau pouvoir l’occasion de moderniser Paris. Voilà ce qu’explique l’historienne de l’architecture Hélène Lewandowski. En 2018, elle a consacré un premier livre à ce sujet, La Face cachée de la Commune. Elle vient de sortir un nouvel ouvrage qui étudie le cas d’un monument détruit, Le Palais d’Orsay, une autre histoire du XIXe siècle.

 
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